Septembre 2014, j'apprends que j'ai un cancer... Stade 4. Prognostic, 4 ans, peut-être 5. Mon monde s'écroule. September 2014. I am diagnosed with a stage 4 cancer. Prognosis: 4, maybe 5 years. My world collapses. Pourquoi aborder le sujet? Parce que je pense que c'est important. J'ai envie de parler de ce que j'ai vécu, de ce qui m'habite, mais surtout je voudrais donner à d'autres la chance de s'exprimer. Le mot «cancer» est souvent tabou dans les conversations. Ici il aura une place.
Je suis capable, aujourd'hui de parler de ma maladie. Hier, j'en étais incapable. Aux funérailles de Paul Demers auxquelles j'ai assisté la semaine passée, Rémi Lessard, l'officiant, parlait du deuil. Du deuil qui dure, en moyenne deux ans. Je le savais, mais d'en entendre parler m'a fait réfléchir. Deux années se sont écoulées depuis mon diagnostic. J'ai fait mon deuil. De ce que j'étais, de ce que je faisais, de mes projets, de ce dont je rêvais. Et je reprends la route, autrement. Le fardeau est moins lourd mais toujours là. Parlons-en. Why talk about it? Because I think it's important. I need to talk about what I have lived through, but especially I would like to offer a tribune to those who live with cancer. The word is often taboo in conversations. It will have its place here. Today, I can talk about cancer. Yesterday I couldn't. At a friend's funeral last week, the priest who officiated talked about mourning. The grieving period after the loss of a loved one usually lasts two years. It made me think. It's been two years since I was diagnosed. I have mourned. Mourned what my life was ''before'', mourned the loss of my work, my plans, my dreams. I'm setting off again, in a new direction. The load is lighter but still there. Let's talk about it. Click on gray box to read more...
8 Comments
11/20/2016 13:02:54
En septembre 2014, je recevais un diagnostic de cancer.
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Je suis triste pour cette nouvelle. J'ai participé à une de vos conférences sur un de vos voyages que j'ai adoré. Une amie à moi depuis longtemps , m'a transmis votre passion en vous découvrant au travers vos compositions photographiques. Depuis ce temps je suis un élève de cette discipline depuis quelques décennies. Vous m'apportez et je parle au présent, cette délicatesse et cette grâce que vous avez en vous, et la faciliter de le transmettre à ceux et celles qui aiment la photographie et les voyages. Je vais vous envoyer en pensée des fleurs que vous aimez et qui sauront vous guérir et je l'espère concrètement. La vie est un mystère, nous en sommes les témoins et des miracles ça existent , il faut simplement y croire. La médecine ne peut résoudre tout mais parfois il y a des cas ou même les médecins ne peuvent expliquer une guérison. C'est ce que je vous souhaite du plus profonds de mon coeur.
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Celine Morisset
11/20/2016 18:05:36
Merci Louise de ce cadeau que tu nous fait en partageant tes pensées et ta sagesse. Tu seras toujours pour moi une inspiration en photographie et une inspiration à la vie. Du fond du coeur merci, je te suis avec intérêt.
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Chalem
11/20/2016 20:15:49
Pendant tout ce temps, il était inquiétant de savoir que tu vivais des moments difficiles.
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Françoise S.
12/7/2016 17:27:48
Bravo Louise pour ton courage et ta générosité, de donner une place pour permettre de briser l'isolement dans lequel on peut se retrouver. Pour ma part, 15 septembre 2014, diagnostic de cancer, 3 semaines plus tard chirurgie. Ma vie a basculer. 2 ans plus tard, la santé est revenue. Cette deuxième vie m'est tellement precieuse. J'ai rapidement appris ce qu'est de vivre le "moment présent ". Pour ma part, hier n'existe plus et demain peut-être pas. Il n'y a qu'aujourd'hui qui est important. Si l'énergie est au r.v., pur bonheur, sinon, je prends le temps de permettre à mon corps de prendre un repos bien merité.
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Louise Tanguay
12/7/2016 19:44:01
MERCI à vous deux. C'est avec bonheur que je re-pense au bon temps passé en votre compagnie au bord du Lac Brassard.
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Françoise Cot
12/9/2016 07:04:43
Bonjour Louise,
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On jase...Une chronique pour discuter de choses et d'autres, dont un sujet qui me tient à cœur, le cancer. Cette maladie qui attaque sans merci jeunes et moins jeunes. En français ou en anglais. J'avais pensé appeler cette chronique «bitchage», mais on m'a fait comprendre que ce n'est pas très politiquement correct. Donc je l'ai changé pour «jasage», ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas «bitcher»... Catégories
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