le 12 janvier 2017 January 12, 2017 AVIS : Ce texte comporte des propos pouvant ne pas convenir à certaines personnes. Nous préférons vous en avertir. Warning : This section includes subject matter that some may find disturbing. Le réveil est le moment le plus difficile de la journée. Le moment où le futur se dessine comme une longue descente vers la finitude. Waking up is the most difficult part of the day. That's the moment when the slow descent towards the end is stark, and palpable. Pour toutes sortes de raisons, les deux derniers mois ont été difficiles. Peu d'énergie. Peu d'espoir. La déprime de novembre qui, comme une bronchite, s'accroche à la cage thoracique et ne lâche plus. For several reasons, the last two months have been difficult. Not much energy. Not much hope. November blues that grab hold of my chest, like a terrible bronchitis, and just won't let go. Voici la phrase qui m'a accueillie au réveil ce matin. «J'ai de la difficulté à me valoriser dans ce que je suis devenue.» Alors qu'est-ce que je suis devenue? Une inexistante, une «à moitié morte», une inutile, une ombre de moi-même, une «has been», une inintéressante, une vieille sacoche, une «L-l-l-l-oooozer»... et j'en passe. Here's what I thought as I woke up this morning: "How can I maintain any self esteem, given what I have become?" And what am I now? A non-person, half dead, useless, a shadow of what I once was, a has been, uninteresting, an old bag, a "Lllooozer"...... and many other things. Click on gray box to read more... À l'époque où je sautais de pierre en pierre le long des rivières, je me sentais comme une springbok, ces belles petites gazelles qui sautent comme si elles avaient des ressorts aux pattes. Eh bien, la springbok que j'étais a perdu ses «springs». Le «spring» est sorti de ma vie. Ne reste que le bok.
Those were the days, when I hopped from stone to stone along the river banks, imagining myself as a springbok, those little African deer that jump as though they have springs in their hooves. Well, this little springbok has lost her springs - leaving only the bok. Bok. Buck (f...). Bof. Bof. «Enough». Pas de neuf, rien que du vieux. Pas un 9, plutôt un 2. Un œuf... Serais-je morte dans le n'œuf? J'ai besoin d'une poule couveuse... ça presse! Bok. Buck (f...) Bof. Bof. "Enough" Nothing new, just the same old. Not a nine, only a two. An egg... Will I be dead in the egg? I need a brooding hen ...a.s.a.p. Tout au fond se cache une lassitude, une immense lassitude. Underneath all this there's just weariness, immense weariness.
4 Comments
Francine Costa
2/17/2017 06:31:40
Desolee de ne as avoir suivi et allégé cette descente en enfer Louise.
Reply
Lynn Camiré
2/17/2017 09:16:10
Wow! Je n'avais pas lu ce texte, mais il décrit avec une telle exactitude et franchise comment je me sentais aussi en novembre passé...L'avoir lu, je t'aurais appelé pour que l'on sorte prendre une bière et "bitcher" ou s'apitoyer sur notre inutilité de vieille sacoche, comme tu dis si bien ;)
Reply
2/23/2017 13:41:12
Bien chere Louise,..
Reply
Leave a Reply. |
On jase...Une chronique pour discuter de choses et d'autres, dont un sujet qui me tient à cœur, le cancer. Cette maladie qui attaque sans merci jeunes et moins jeunes. En français ou en anglais. J'avais pensé appeler cette chronique «bitchage», mais on m'a fait comprendre que ce n'est pas très politiquement correct. Donc je l'ai changé pour «jasage», ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas «bitcher»... Catégories
All
Archives |