Louise Tanguay photographe
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jasage / chatting

« L-l-l-l-ooozer » (partie 1)

1/10/2017

3 Comments

 
le 12 janvier 2017  January 12, 2017
Photo

AVIS : Ce texte comporte des propos pouvant ne pas convenir à certaines personnes. Nous préférons vous en avertir.
Warning : This section includes subject matter that some may find disturbing.

Le réveil est le moment le plus difficile de la journée. Le moment où le futur se dessine comme une longue descente vers la finitude. 
Waking up is the most difficult part of the day. That's the moment when the slow descent towards the end is stark, and palpable.

Pour toutes sortes de raisons, les deux derniers mois ont été difficiles. Peu d'énergie. Peu d'espoir. La déprime de novembre qui, comme une bronchite, s'accroche à la cage thoracique et ne lâche plus.
For several reasons, the last two months have been difficult. Not much energy. Not much hope. November blues that grab hold of my chest, like a terrible bronchitis, and just won't let go.
​
Voici la phrase qui m'a accueillie au réveil ce matin. «J'ai de la difficulté à me valoriser dans ce que je suis devenue.» Alors qu'est-ce que je suis devenue? Une inexistante, une «à moitié morte», une inutile, une ombre de moi-même, une «has been», une inintéressante, une vieille sacoche, une «L-l-l-l-oooozer»... et j'en passe.
Here's what I thought as I woke up this morning: "How can I maintain any self esteem, given what I have become?" And what am I now? A non-person, half dead, useless, a shadow of what I once was, a has been, uninteresting, an old bag, a "Lllooozer"...... and many other things.
​Click on gray box to read more...

​À l'époque où je sautais de pierre en pierre le long des rivières, je me sentais comme une springbok, ces belles petites gazelles qui sautent comme si elles avaient des ressorts aux pattes. Eh bien, la springbok que j'étais a perdu ses «springs». Le «spring» est sorti de ma vie. Ne reste que le bok.
Those were the days, when I hopped from stone to stone along the river banks, imagining myself as a springbok, those little African deer that jump as though they have springs in their hooves. Well, this little springbok has lost her springs - leaving only the bok.

​Bok. Buck (f...). Bof.
Bof. «Enough».
Pas de neuf, rien que du vieux.
Pas un 9, plutôt un 2.
Un œuf...
Serais-je morte dans le n'œuf?
J'ai besoin d'une poule couveuse... ça presse!
Bok. Buck (f...) Bof.
Bof. "Enough"
Nothing new, just the same old.
Not a nine, only a two.
An egg...
Will I be dead in the egg?
I need a brooding hen ...a.s.a.p.


Tout au fond se cache une lassitude, une immense lassitude.
Underneath all this there's just weariness, immense weariness.
3 Comments
Francine Costa
2/17/2017 06:31:40

Desolee de ne as avoir suivi et allégé cette descente en enfer Louise.
Pourtant j'étais inscrite au blog?
En tous les cas j'apprécie ta plume immensément car elle est vraie, se prend pas pour une autre et est pleine de créativité et d'humour malgré la densité du sujet. ( de la sujette!)
Bises enveloppantes et pleines de vitalité xoxo

Reply
Lynn Camiré
2/17/2017 09:16:10

Wow! Je n'avais pas lu ce texte, mais il décrit avec une telle exactitude et franchise comment je me sentais aussi en novembre passé...L'avoir lu, je t'aurais appelé pour que l'on sorte prendre une bière et "bitcher" ou s'apitoyer sur notre inutilité de vieille sacoche, comme tu dis si bien ;)
Heureusement "Ça va mieux, ça va mieux...pour nous deux"
Mais je t'appelle bientôt quand même pour m'en assurer et partager un Super Club House et un pot de bière à ton p'tit resto du coin!
Prends soin ma belle Louise et merci de partager tes états d'âme, bonne ou bof. On se sent moins seule quand ça nous arrive et il suffit de garder en tête que, comme la vie, ça passera, qu'on en rient ou en pleurent... Merci! xoxo

Reply
odette bérubé link
2/23/2017 13:41:12

Bien chere Louise,..
Je viens juste de voir ce cri du cœur sur le courriel de Réal. Maintenant tu as le ,mien. Je suis tellement dinosaure, que je ne m y retrouve pas avec ces blogs, twitter et compagnie. Tout ce que je sais c est que tu as été happée par le creux de la vague à partir de novembre et que tu reviens à peine de remonter prendre un souffle nouveau et te dire que la VIE est plus fort que tout et qu elle vaut la peine d etre vécue !!! Nous allons faire un échange de prières et de pensées positives: tu penses fort à Johanne, ma fille, qui sera opérée au cerveau dans la semaine du 20 mars àToronto et tu seras dans nos prières fort fort !!!
Grosse bise et si tu le peux donne moi des nouvelles de Gerry Bordeleau J ai perdu ses coordonnés mais je pense souvent à lui.
Affectueusement, Odette B.

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    Une chronique pour discuter de choses et d'autres, dont un sujet qui me tient à cœur, le cancer. Cette maladie qui attaque sans merci jeunes et moins jeunes. En français ou en anglais. J'avais pensé appeler cette chronique «bitchage», mais on m'a fait comprendre que ce n'est pas très politiquement correct. Donc je l'ai changé pour «jasage», ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas «bitcher»...

    A column open to discussion. In English or in French. If you feel like sharing, specially about cancer, this is the place.

    ​

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